La symbolique de la rencontre de ces deux éléments architecturaux, nef et abside, est puisée dans le nouveau testament : c’est le Christ qui, par sa mort et sa résurrection, a déchiré le rideau du temple et a donné à l’humanité la possibilité de rejoindre Dieu dans sa gloire. Le plan vertical qui sépare la nef et l’abside représente cet espace du rideau du temple déchiré au moment de la mort du Christ sur la croix. L’espace libre entre le haut de la nef et le haut de l’abside reçoit une large ouverture, symbole de la plaie du Christ, par laquelle la lumière d’ouest vient éclairer l’abside. Cette ouverture, que l’assemblée ne voit pas, apporte cette lumière qui met en évidence la « Gloire de Dieu ».
Pour conserver l’esprit de cette conception, il en résulte que la décoration de l’abside doit manifester la Gloire de Dieu en ayant en mémoire que l’église est consacrée à Saint Joseph.

A l’extérieur de l’église, un clocher fin et élancé, surmonté d’une croix et comportant de façon visible trois cloches, domine l’édifice à plus de 30 mètres, témoignant ainsi de la présence de Dieu au cœur de la ville.
Réalisés dans une construction en bois, le centre paroissial et les logements des prêtres sont quant à eux appelés à se fondre dans un quartier placé sous le signe de l’écoconstruction.
Une église dédiée à Saint-Joseph-le-Bienveillant :